Ces retraités travaillant à la Poste sont furieux : terminié ces avantages !

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Ces retraités travaillant à la Poste sont furieux : terminié ces avantages !

Le compte à rebours a commencé : La Poste enflamme les protestations en abolissant des bénéfices qui remontent aux jours de gloire des PTT.

Et bien, voilà que, lorsque l’ancienne garde tourne le dos à des avantages anciens comme le monde, les dents grincent chez les ancêtres. Ces privilèges résiduels de l’ère PTT qui ont été chéris par les 152 000 postiers à la retraite vont s’évaporer. C’était bien avant que le paysage français ne s’embellisse avec des géants tels que France Télécom, Orange, La Poste et La Banque Postale. Alors dites adieu à votre adoré carte bleue gratuite, oubliez les frais de découvert tolérants et enterrez le bonus pour les filons déposés sur le compte courant au taux du livret A. La Poste, sans ambages, retire ces bénéfices un à un.

En vérité, un courriel envoyé à ceux qui ont débarqué du train de la retraite révèle toute la vérité de manière bouleversante. Comme il est écrit sur un flyer de la CGT de La Poste : “Notez pour le futur, à partir du 1er janvier 2024, ces avantages seront de l’histoire ancienne.” Un pavé lancé qui trouble les eaux tranquilles de la CGT, pour des avantages cités qui ne coûtaient objectivement pas une fortune.

Peut-être une goutte d’eau dans l’océan, néanmoins…

Il est mentionné par la CGT que “la ‘prime de fidélité‘ s’élève à environ 10 € par an tout au plus” et est “imposable”, le “service Adésio” qui a fait ses bagages “depuis septembre 2011” (les autres ne peuvent plus profiter) et le bien-aimé “taux de découvert préférentiel”. Ouest-France pointe du doigt que même ces minuscules avantages de confort doivents quand même être assujettis à des cotisations Urssaf. Jouant la victime, la Poste met dans la balance une “perte de revenus due au déclin radical du courrier”, qui est passé de 18 milliards de lettres en 2008 à un petit 6 milliards en 2023. La Poste ajoute qu’elle “doit également supporter, après la tempête sanitaire, le raz-de-marée de la crise financière”. En un mot, le coût était devenu “aussi lourd qu’une enclume”.

Quand le nerf de la guerre s’installe en centre stage

La CGT remet en question cette manoeuvre, qualifiée de “grossière”, à la lumière des deux derniers chiffres d’affaires du groupe. “Le bénéfice net bancaire de La Banque Postale a atteint 8.320 millions d’euros en 2022, bondissant de 303 millions d’euros, soit une belle hausse de 8 %.” Et ce n’est pas tout, car le chiffre d’affaires global a “atteint des sommets pour dépasser les 35 milliards d’euros, montrant une forte hausse par rapport à 2021″, martèlent-ils, se faisant l’écho des propos du grand chef, Philippe Wahl. Ouest-France rapporte également les propos d’un ancien postier qui estime son bénéfice à 150 € par an et dénonce un “geste révoltant” et une attaque contre “ceux qui ont servi La Poste du lundi au samedi, quel que soit le temps”. En réaction, Force ouvrière et Sud-PTT critiquent aussi vivement cette décision, reprochant qu’elle n’ait pas été validée au préalable par les syndicats.

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