Prenez place, on va faire une virée à travers le dédale de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV). Imaginez-la comme une grand-mère bienveillante mais hyper active, qui épluche à la loupe les dossiers des pépés et mémés chaque année. En effet, elle traque les erreurs qui pourraient faire vaciller la tranquillité des paisibles soirées au coin du feu de nos chers retraités. Si vous pensez que le boulot est facile, détrompez-vous ! Les coquilles se nichent bien plus souvent qu’on ne voudrait le croire. Alors, prêt pour une petite exploration dans ce labyrinthe d’erreurs?
Être à la retraite, c’est parfois un peu comme être pris entre le marteau et l’enclume. D’un côté, on a devant soi la torride réforme des retraites ; de l’autre, la petite phrase qui fait grincer des dents : une prestation de retraite sur sept est entachée d’une erreur financière. Pas étonnant donc que l’esprit des retraités soit embrouillé et que les caisses de retraites soient sur des charbons ardents. Alors, prêts pour une petite plongée dans ce casse-tête?
Place aux projecteurs: Les erreurs financières !
La bienveillante CNAV, toujours à la recherche des petites malices qui se cachent dans les dossiers de nos vieux, fouille chaque année dans les détails avec une précision d’orfèvre. D’après une étude de 2022, et tenez-vous bien, les erreurs pèsent 1,1% des montants totaux, soit une perte de 70 millions d’euros pour les bénéficiaires, éclipsant un pactole de 6,4 milliards d’euros d’allocations. Assez pour faire tourner la tête, non ?
Comme si ça ne suffisait pas, la Cour des Comptes s’en mêle aussi, pointant du doigt une myriade d’erreurs qui jouent au ping-pong entre les différentes caisses, avec un taux d’erreur qui grimpe jusqu’à 20% à la CNAV Île-de-France. Sensationnel, n’est-ce pas ?
Les dossiers de retraite : un véritable nid de guêpes ?
À l’image de Sherlock Holmes, Océa Concept a mené l’enquête. Ce pro de l’audit retraite a posé ses déductions et elles sont pour le moins renversantes : près de 90% des relevés de carrière abritent une moyenne de cinq erreurs. Un raté qui remet en question l’efficacité du calcul de la pension. On se retrouve trop souvent avec des trimestres travaillés qui ont fait le mur ou des montants de salaire qui n’ont rien à voir avec la réalité, des impairs qui demandent un sérieux coup de balai chez l’assurance retraite.
Les dossiers de retraite, un champ de mines?
Mais n’oublions pas d’autres détails qui peuvent semer la zizanie. Pensez aux périodes de chômage ou de longue maladie qui peuvent jouer des tours dans le calcul. Sans parler de la retraite complémentaire qui fait parfois l’autruche. Et ne me lancez pas sur les expatriés dont les périodes d’activité à l’étranger sont souvent laissées aux oubliettes.
Il arrive aussi de découvrir des trimestres supplémentaires pour enfants, planqués sous le tapis. Pour remettre les choses à plat, l’année dernière a vu une rectification de près de 274 000 droits et 174 000 services, un véritable marathon pour gommer ces erreurs.