Prime de départ à la retraite : êtes-vous éligible ? Vérifiez les conditions !

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Prime de départ à la retraite : êtes-vous éligible ? Vérifiez les conditions !

Plongeons-nous dans le dédale des primes de départ à la retraite, ces petits bonus distillés par les entreprises avant le grand plongeon dans l’oisiveté.

C’est la cerise sur le gâteau : la prime de départ à la retraite. Qui y a droit ? Combien vaut-elle ? Faut-il passer par la case fisc ?

Alors, combien je vais toucher ?

Pour planter le décor, disons que nos héros de la vie active – les salariés – pouvant prétendre à cette fameuse “prime de départ à la retraite”, peuvent se targuer d’afficher au moins une décennie de loyauté à leur boîte et sont arrivés à l’âge où ils peuvent dire “à la revoir” à la machine à café. Selon nos amis en toges et écharpes, la prime versée à ce moment de leur vie doit valoir au moins 1⁄2 mois de salaire si l’employé a cumulé entre 10 et 15 ans d’ancienneté. On grimpe à un mois de salaire entre 15 et 20 ans, 1 mois et demi entre 20 et 30 ans, et 2 mois après cela. Le salaire servant de référence est soit le 12e de la rémunération totale de l’année écoulée, soit le tiers du montant gagné lors des trois derniers mois. Si on prend le second cas, les rémunérations exceptionnelles sont lissées sur trois mois. Par exemple, un bonus de 1000 euros brut sera compté pour 250 euros. Enfin, pour les adeptes de la flexibilité, le montant de l’indemnité est calculé à la prorata du temps passé à temps plein et à temps partiel si l’employé a jonglé entre les deux.

Et si c’est mon boss qui m’envoie à la retraite ?

Si l’heure de la retraite vous est imposée par les méandres de votre entreprise, vous pouvez toujours compter sur l‘indemnité de mise à la retraite. Ici, l’entreprise doit vous donner un préavis identique à celui d’un licenciement. Et pour le montant ? Il sera égal ou supérieur à 1/4 de mois de salaire par année de loyauté pour les 10 premières années, et 1/3 de mois de salaire par année au-delà.

Et le taxman dans tout ça ?

Bon, passons aux choses sérieuses. La prime de départ à la retraite de notre salarié audacieux, ce brave qui décide de partir de sa boîte, est soumise aux prélèvements sociaux et à l’impôt. Mais, bonne nouvelle, si vous décrochez la prime de fin de carrière dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), celle-ci est intégralement exonérée d’impôt. En ce qui concerne l’indemnité de mise à la retraite, les cotisations sociales sont dues selon le montant. Si la prime est inférieure à 439 920 €, elle est exonérée de cotisations de sécurité sociale jusqu’à hauteur de 87 984 €. Par contre, si l’indemnité dépasse ce plafond, les cotisations de sécurité sociale la prennent intégralement en compte. Et, cerise sur le gâteau, cette prime est aussi partiellement exonérée d’impôt. Pour couronner le tout, les indemnités de départ à la retraite ou de mise à la retraite s’ajoutent aux indemnités compensatrices de congés payés, aux indemnités de préavis et éventuellement à la contrepartie pécuniaire en cas de clause de non-concurrence.

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