De nos jours, il existe de très nombreux dispositifs qui permettent de venir en aide à tous, il peut s’agir de dispositifs financiers ou autres. Pour ce qui est des retraités ou des futurs retraités, il faut savoir qu’il existe un régime de base ainsi qu’une retraite complémentaire.
Cette dernière permet d’augmenter sa pension de retraite mensuelle afin de pouvoir se permettre une vie un peu plus agréable. Il s’agit d’un dispositif qui peut concerner tout le monde, mais avant de se lancer, il est important de comprendre son fonctionnement.
Quels sont les avantages d’une retraite complémentaire ?
La retraite complémentaire est un dispositif qui possède de très nombreux avantages, car il permet à tout le monde de toucher une pension plus intéressante. Rappelons que la retraite de base est soumise à un mécanisme de plafonnement assez strict qui ne permet pas de passer au-delà d’un certain seuil, ce qui ne correspond bien évidemment pas à tout le monde.
De plus, il faut savoir que depuis 2019, que vous soyez cadre ou non, un seul et même organisme s’occupe de la gestion de la retraite complémentaire et il s’agit de l’Agirc-Arrco. Il faut savoir que cette organisation a vu le jour après la fusion de deux établissements : l’Agirc et l’Arrco.
Le premier était chargé de la retraite complémentaire des cadres et le second des non-cadres. Bien-sûr, il faut savoir que bien que la retraite complémentaire ne change plus d’un cadre à un non-cadre, il existe tout de même des différences, car le statut de cadre possède ses propres avantages.
En effet, le système de points a toute son importance. Comme vous pouvez déjà le deviner, un non-cadre possède un salaire moins élevé que celui d’un cadre, ce qui signifie qu’il accumule bien moins de points et qu’il a donc une pension moins conséquente. Rappelons que les points en question sont convertis en euros lors de la retraite.
Quelles cotisations sont prélevées sur la retraite complémentaire ?
Il faut savoir qu’en bénéficiant de la retraite complémentaire, il existe des cotisations qui sont prélevées. Ces dernières sont par la suite reversées à l’Urssaf.
Si jamais le retraité n’est pas imposable, alors il existe des exonérations appliquées sur une partie de ses prélèvements. Ceci étant dit, il faut savoir que parmi ces prélèvements en question, il est possible de citer :
- Un pourcentage de l’assurance maladie ;
- Un pourcentage de la contribution sociale généralisée ;
- Un pourcentage de la contribution pour le redressement de la dette sociale ;
- Un pourcentage de la contribution de Solidarité pour l’Autonomie.
Il faut savoir que chaque taux appliqué dépend de quelques facteurs, car ils ne sont pas les mêmes en fonction de plusieurs profils.
Pourcentage de l’assurance maladie
En effet, pour ce qui est du premier point, il faut savoir qu’il s’élève à 1% pour les retraités résidants en France et à 4,2% pour ceux qui résident à l’étranger, sauf dans certains pays bien spécifiques.
Pourcentage de la contribution sociale généralisée
Pour ce qui est du second point, il faut savoir qu’il s’élève à 2,4% sauf en cas d’exonération, et ce sans être déductible de l’IR. Il peut être à hauteur de 4,2% sauf en cas d’exonération, mais dans ce cas, il peut être déductible de l’IR.
Pourcentage de la contribution pour le redressement de la dette sociale
En ce qui concerne le troisième point, il est de 0,50%. En revanche, il faut savoir que pour cela, le retraité ne doit pas bénéficier d’une allocation sous condition de ressources.
Pourcentage de la contribution de Solidarité pour l’Autonomie
Enfin, concernant le pourcentage de la contribution de Solidarité pour l’Autonomie, il faut savoir qu’il est fixé à 3,30% mais à condition que les retraités ne bénéficient pas d’une exonération de paiement de la CSG. Voilà ce qu’il faut garder en tête quant à la retraite complémentaire.