4 avantages liés au statut d’aidant familial

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Les aidants familiaux sont des personnes qui apportent un soutien régulier et à titre non professionnel à un proche handicapé ou en perte d’autonomie pour l’accomplissement des tâches de la vie quotidienne. Matériellement et financièrement, être un aidant peut s’avérer très contraignant. Cela représente une charge de tous les jours et cet accompagnement a un impact considérable sur la vie personnelle et professionnelle de l’aidant. Découvrez dans ce billet les droits et avantages octroyés aux aidants familiaux.

1- Le droit à une rémunération

Les aidants familiaux n’ont en principe droit à aucune rémunération. Néanmoins, ils peuvent prétendre au congé du proche aidant, lequel peut donner lieu à une compensation sous la forme d’AJPA (Allocation Journalière du Proche Aidant). De même, la rémunération d’un aidant familial peut être financée par le PCH de la personne handicapée aidée lorsque celle-ci bénéficie de cette allocation. L’aidant peut être rémunéré soit par le salariat soit par un dédommagement. Par ailleurs, l’aidant peut aussi faire l’option du statut de salarié s’il désire être rémunéré. Pour cela, il ne doit être ni le conjoint, ni le concubin, ni un partenaire pacsé du proche aidé.

2- Le droit au répit

Les aidants familiaux peuvent pareillement jouir d’un droit au répit. Cette prérogative a été instaurée par la loi française de 2016 relative à l’adaptation de la société au vieillissement. Elle permet à l’aidant familial de prendre du recul et de décompresser. La période de répit représente pour ce dernier l’occasion de faire un break dans son activité d’accompagnement. À cet effet, l’aidant familial peut accueillir la personne dépendante aidée en hébergement temporaire ou dans un accueil de jour grâce à une subvention pouvant aller jusqu’à 500€ par an au-delà des seuils de l’APA.

3- Les avantages fiscaux

Il est très courant que l’aidant familial participe financièrement au maintien à domicile de la personne aidée. À titre de compensation, celui-ci peut bénéficier de multiples avantages fiscaux. Ainsi, les aidants familiaux peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt de 50% lorsqu’ils emploient une aide à domicile. Cet avantage est octroyé de plein droit aux particuliers employeurs utilisant la plateforme Cesu+.

L’aidant familial peut également prétendre à une déduction forfaitaire lorsqu’il accueille une personne âgée de plus de 75 ans. Au nombre des avantages fiscaux des aidants, il convient également d’évoquer le crédit d’impôt de 25% auquel ces derniers ont droit lorsqu’ils installent ou font installer des équipements d’accessibilité et de sécurité dans la résidence principale de la personne aidée.

4- Le droit à la formation

Afin de garantir et d’améliorer la qualité de l’aide apportée aux personnes en perte de mobilité, de plus en plus de formations sont organisées à l’intention des aidants. Celles-ci sont dispensées par des professionnels de santé et se réfèrent d’une manière générale :

  • Aux gestes de premiers secours ;
  • Aux soins corporels ;
  • Aux gestes du quotidien ;
  • À l’accompagnement psychologique ;
  • À la psychomotricité ;

Les formations sont aussi dispensées par certaines associations particulières telles que France Alzheimer, Générations mouvement, l’association française des aidants et bien d’autres. Les proches aidants peuvent aussi se rendre sur des plateformes d’accompagnement pour se faire former. Originellement créées pour les personnes souffrant d’Alzheimer, ces plateformes étendent dorénavant leur accompagnement aux proches aidants des seniors.

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